la folie des fêtes

sacre, ça y'est, on vient de passer le cap de l'halloween et déjà, on croule sous les publicités du temps des fêtes. moi j'm'enferme, je veux rien savoir... je vais devoir vive comme une hermite sans télé, sans radio, sans internet (même les courriels pullulent de stocks de noël).

... okay, non, pas vraiment. mais si jamais je suis rendue gaga au milieu du mois de décembre, vous en saurez la raison!

plans de la semaine

mardi soir, je vais aller voir le band de mon ami jean-philippe, esker mica, à l'escogriffe. ils vont jouer en compagnie d'éléphantine, qui est le band de maxime desbiens-tremblay qui joue manolo dans ramdam, pour les non-initiés. ça va être la troisième fois que je vois esker mica en show et j'ai quand même très hâte surtout qu'ils ont un nouveau membre. vous remarquerez peut-être que la musique est assez douce, mais en show, ça bûche et ça lève la foule! garantie.

ensuite, vendredi, je vais aller à la soirée mensuelle de kino montréal, chose que je n'ai pas fait depuis des mois! en fait, depuis que l'évènement a lieu au lion d'or, j'y ai été que deux fois. la raison principale qui me fait que j'ai envie d'y aller, c'est que mon ami jean va y présenter son premier projet et je tiens à l'encourager!

et samedi en début de soirée, j'ai un souper familial avec ma marraine qui va descendre d'abitibi! j'ai hâte! ensuite, peut-être aller à une soirée aux deux pierrots... c'est à voir.

si jamais vous voulez me suggérer des activités pour mercredi et jeudi, ne vous gênez pas.

lagið í gær

y a-t-il des fans de sigur rós dans la place? moi j'le suis très certainement, et bien que ça fait déjà quelques fois que j'le vois, j'vous suggère de regarder ce trailer d'un documentaire fait sur eux et leur retour en islande après avoir fait une tournée mondiale. la musique est tellement puissante, et associée aux images, ça me donne des frissons sur tout le corps et j'ai juste le goût de pleurer.

heima


un jour, j'irai en islande. oh que oui!

silently

quelques semaines plus tard, je me sens toujours perdue. et un peu trop souvent traité comme de la marde par des gens que j'aime. j'en ai ma claque. je voudrais partir loin, loin d'ici, là où je connais personne et y refaire ma vie. mais c'est évidemment pas possible.

à la place, je me réfugie dans mes lectures. depuis deux semaines, j'ai lu llouis qui tombe tout seul de matthieu simard, je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part d'anna gavalda, mercure d'amélie nothomb et présentement je m'attaque à voyage en inde avec un grand détour de louis gauthier. j'me retrouve tellement dans ce bouquin, ça n'a pas de sens. j'erre...

je déteste les titres

j'ai décidé que, malgré tout, j'avais pas du tout envie de vivre dans la défaite. et j'ai l'impression que si je délaisse ce blog, ce serait comme abandonner. alors autant continuer d'écrire ici tant que j'le peux. c'est un peu comme une sortie de secours... d'ailleurs, en ce moment, j'en ai bien besoin. on dirait que ça fait ça un peu à tout le monde, l'automne. on a envie de se libérer d'un tas de trucs. c'est peut-être pour ça aussi qu'il y a autant de ruptures. what do i know about that. je suis une parmi tant d'autres.

j'ai aussi l'envie de lire, et de lire, mais de lire! j'ai dévoré le classique mais non moins excellent a streetcar named desire de tennessee williams en moins de deux jours. j'ai toujours eu un faible pour les pièces de théâtre mais on dirait que ces jours-ci, c'est plus fort que tout. j'suis bien heureuse d'en avoir à portée de main, et d'avoir plusieurs jours de congé en vue. je vais enfin pouvoir dépoussiérer mes bijoux et me gaver de phrases qui font crunch.

exit le blog, je vais finir mon découpage technique!

rien ne va changer, l'amour est sans pitié

puisque tout amour heureux doit avoir une fin... je ne suis plus avec nathanaël. pourquoi? c'est lui qui le sait. parfois, vaut mieux ne pas trop se poser de questions, quitte à se rendre malade ou à en devenir fou.

comptine d'un soir d'automne

finalement, je trouve ça plutôt plaisant d'écrire sur ce blog... donc même si je ne suis plus en europe (pour le moment), je crois bien continuer à écrire régulièrement. j'en profite même pour changer le look parce que franchement, je suis pas une très grande fan du bleu, et j'en avais plus qu'assez du même design plate. donc voici du vert, couleur de l'espoir, mais surtout ma couleur préférée!

je crois que j'ai vraiment besoin de me remettre à écrire. les mots ne me viennent plus autant qu'avant, j'ai toujours de la misère à mettre mes phrases ensemble de façon congrue. remarquez, ça reflète probablement ce à quoi peut ressembler l'intérieur de ma tête, parsemée de bouts de vie parfois inutiles, ou tragiques, ou encore bidonnants.

tout ce que je sais, c'est que l'automne est à nos portes, ça se sent, ça se ressent. à chaque année, c'est la même rengaine. petite mireille devient extrêmement nostalgique, repassant les chansons qui l'ont marqué les années précédentes, sortant des boîtes poussièreuses ses feuilles orangées en plastique afin de les étendre un peu partout sur les meubles de sa chambre, s'enroulant dans une couverture de laine, et savourant à pleines papilles un thé à la cardamone. je suis si prévisible, c'en est presque risible. mais j'me complais dans cette petite routine annuelle, ça me permet de ne pas déprimer, alors que tout autour de moi s'éteint. c'est bien à l'automne qu'on se rend compte à quel point tout est éphémère. mais je pense à toi, et je suis bien.