silently

quelques semaines plus tard, je me sens toujours perdue. et un peu trop souvent traité comme de la marde par des gens que j'aime. j'en ai ma claque. je voudrais partir loin, loin d'ici, là où je connais personne et y refaire ma vie. mais c'est évidemment pas possible.

à la place, je me réfugie dans mes lectures. depuis deux semaines, j'ai lu llouis qui tombe tout seul de matthieu simard, je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part d'anna gavalda, mercure d'amélie nothomb et présentement je m'attaque à voyage en inde avec un grand détour de louis gauthier. j'me retrouve tellement dans ce bouquin, ça n'a pas de sens. j'erre...

je déteste les titres

j'ai décidé que, malgré tout, j'avais pas du tout envie de vivre dans la défaite. et j'ai l'impression que si je délaisse ce blog, ce serait comme abandonner. alors autant continuer d'écrire ici tant que j'le peux. c'est un peu comme une sortie de secours... d'ailleurs, en ce moment, j'en ai bien besoin. on dirait que ça fait ça un peu à tout le monde, l'automne. on a envie de se libérer d'un tas de trucs. c'est peut-être pour ça aussi qu'il y a autant de ruptures. what do i know about that. je suis une parmi tant d'autres.

j'ai aussi l'envie de lire, et de lire, mais de lire! j'ai dévoré le classique mais non moins excellent a streetcar named desire de tennessee williams en moins de deux jours. j'ai toujours eu un faible pour les pièces de théâtre mais on dirait que ces jours-ci, c'est plus fort que tout. j'suis bien heureuse d'en avoir à portée de main, et d'avoir plusieurs jours de congé en vue. je vais enfin pouvoir dépoussiérer mes bijoux et me gaver de phrases qui font crunch.

exit le blog, je vais finir mon découpage technique!